Comme inscrit dans le Règlement Commun de Copropriété, le chauffage est assuré dans la Résidence :
- – « d’une part, par un chauffage de base à comptage collectif, réalisé par des trames de câbles chauffants, noyés dans la structure des dalles (sol et plafond),
- – d’autre part, par un chauffage d’appoint, qui sera raccordé sur le compteur de chaque abonné ; il s’effectue par des radiateurs ou convecteurs commandés par thermostat incorporé. » Le règlement commun n’énonce aucune valeur pour la température que le chauffage par trames chauffantes doit délivrer. Une note d’étude technique ancienne indique que ces trames doivent pouvoir assurer une température de 16°C par une température extérieure de -5°C. Pour des raisons de coût, ces trames chauffantes ne fonctionnent que pendant les « heures creuses », entre 22 heures et 6 heures. ; variable suivant les saisons, l’écart tarifaire entre les « heures creuses » de nuit et les « heures pleines » de jour, est de l’ordre de 1 à 2. Les trames chauffent les surfaces des sols et plafonds autour de 25°C, le matin, en fin de cycle de chauffe nocturne. L’énergie, emmagasinée dans la structure du bâtiment, est restituée dans les appartements tout au long de la journée (il fait donc nécessairement plus frais dans les logements en fin de journée). La durée de chauffe nocturne est gérée par un logiciel, qui la régule en fonction de la température moyenne extérieure, et évite les appels excédentaires de puissance, qui seraient lourdement pénalisés. Le chauffage ne peut fonctionner au maximum que presque 8 heures par nuit (nota : la durée moyenne sur la période de chauffe 2021/2022, a été inférieure à 3 heures par nuit). L’efficacité mesurée dans chaque logement de ce mode de chauffage, dépend de plusieurs facteurs, dont la localisation de chaque logement dans l’ensemble immobilier, l’état et l’isolation des portes, fenêtres et volets roulants, et le débit d’extraction d’air des appartements par la « VMC » (qu’il convient de réduire en période hivernale, sans jamais l’interrompre complètement). Par construction, nos leviers de réglage sont dès lors de réduire la période de chauffe et/ou la température des appartements, le complément de confort thermique souhaité par chacun, devant être apporté par des radiateurs électriques individuels, lorsque les températures extérieures baissent significativement (surtout si l’isolation thermique de fenêtres est insuffisante). Rappel : une variation d’un degré de température entraine une variation dans le même sens de 7% de la consommation d’électricité. Notas :
1- La puissance des trames de chauffage des pièces à vivre et des chambres à coucher, ainsi que de la cuisine, est calculée pour avoir 2 degrés de moins dans les chambres que dans le reste de l’appartement. Une modification des cloisonnements dans les appartements,
Octobre 2022
affecte donc aussi la performance du chauffage ; même chose pour les modifications de
revêtements de sol.
- 2- Le mode de chauffage par trames électriques dont est équipée la copropriété, ne permet pas l’individualisation des coûts par appartement.
La répartition individuelle des frais de chauffage est une obligation légale en copropriété depuis quelques années, partout où c’est techniquement possible. Or, le comptage individuel est impossible pour le chauffage de base dans la Résidence, en raison de la distribution des trames sur plusieurs logements. En effet, une trame chauffe le sol d’un appartement et le plafond de celui de dessous pour les escaliers avec deux appartements par palier ; en outre, certaines trames chauffent même parfois une chambre d’un appartement voisin. Quant aux escaliers avec quatre appartements par palier, une seule trame chauffe les quatre appartements.
Il en résulte que les coûts de chauffage ne peuvent faire l’objet que d’une répartition aux « tantièmes ». - 3- Une étude, menée en 2019, d’un système individuel de chauffage par radiateurs à accumulation, a montré que l’investissement nécessaire était d’un coût prohibitif, tant que le système actuel fonctionne.